Risque de bulle immobilière en Europe
28/06/2021
La banque UBS , spécialiste de l’investissement met en avant les risques renforcés d’une bulle immobilière dans les métropoles européennes , suite à la pandémie du Covid 19 , avec cependant une exception : Madrid.
Malgré la situation de récession mondiale on assiste à une hausse constante et même une accélération des prix de l’immobilier depuis un an en Europe . Dans l’édition 2020 du Global Real Estate Bubble Index publié par la banque suisse UBS il est évoqué : “ Un scénario que les experts estiment insoutenable dans la plupart des villes à risque se trouvant dans la zone eu “.
L’analyse du marché immobilier par UBS de vingt-cinq métropoles fait apparaitre un fort risque de bulle ou de surévaluation des prix pour plus de la moitié des villes analysées . Les villes les plus exposées, sont Munich et Francfort.
Viennent ensuite Toronto sous la menace d’une bulle immobilière depuis trois ans , puis Hong Kong, Paris et Amsterdam. Selon la Tribune de Genève , Zurich qui depuis des années enregistre les taux de croissance des prix les plus élevés de Suisse figure pour la première fois dans le classement des villes à risque .
Alors que la hausse des prix est restée dans une fourchette faible à moyenne dans les villes asiatiques et américaines, dans de nombreuses métropoles européennes les prix ont grimpé de plus de 5 %, précise le journal économique espagnol « El Confidencial ». En Europe, seule la capitale espagnole échappe à la tendance générale . En effet , Madrid connaît un niveau de prix assez bas et UBS considère que l’immobilier y est estimé à sa ‘juste valeur’.
Les experts d’UBS expliquent que les prix du logement sont un indicateur économique “rétrospectif”, reflètant avec retard les effets d’une récession économique , raison pour laquelle le secteur de l’immobilier résidentiel a jusqu’à présent résisté à la crise, et jusqu’à présent la plupart des acheteurs potentiels n’ont pas subi de véritables pertes de revenus au premier semestre 2020.
L’incertitude persiste , et on ne sait à quel point le taux de chômage élevé et les pertes de revenus des ménages vont affecter les prix de l’immobilier . Mais, comme il est expliqué dans la Tribune de Genève , avec le recours massif au télétravail la fuite des citadins vers des zones plus abordables pourrait prochainement pousser les villes à augmenter les impôts, “ce qui ne présage rien de bon pour les prix de l’immobilier”, ajoute un expert d’UBS.
Bulles immobilières : 7 villes à risque
- 1. Munich
- 2. Francfort
- 3. Toronto
- 4. Hong Kong
- 5. Paris
- 6. Amsterdam
- 7. Zurich
Source : UBS Global Real Estate Bubble 2020